Tozeur, la porte d’entrée du Grand Sud tunisien

Depuis la construction de son aéroport international, Tozeur est devenu la porte d’entrée du Grand Sud tunisien.

Cette merveilleuse oasis offre le dépaysement de son immense palmeraie où coulent plus de 200 sources, de sa médina couleur sable, construite en petites briques au ton sable et en tronc de palmier. Un site majestueux dans une région pleine de contraste, depuis le désert de sel du Chott el Djerid (pays des palmiers) jusqu’aux dunes de Nefta en passant par les extraordinaires oasis de montagne. Dépaysement garanti à seulement 2h 45 de vol de Paris.

Tozeur, la perle et la capitale du Djerid, se trouve au coeur de l’une des oasis les plus célèbres au monde.

C’est le plus gros producteur de dattes, surtout la variété « déglet en- nour », dont l’excellente réputation n’est plus à faire.

Tozeur était autrefois une sorte de port du désert, un centre actif du commerce caravanier transsaharien. Elle a connu son apogée au XIVe siècle. Nombreux sont les endroits qui méritent qu’on s’y attarde : Le Belvédère d’où la vue peut embrasser une grande étendue (la palmeraie, la ville, le Chott El Djerid, le Sahara), jaillissaient autrefois de nombreuses sources qui, taries, ont été remplacées par des puits artésiens.

Bled El Hadher

Ce petit hameau marque l’emplacement de l’ancienne cité romaine, dont le seul vestige est une base antique recouverte des ruines d’un minaret en briques. La mosquée toute proche a été construite au XIè siècle. Un décor hispano-maghrébin, réalisé à la fin du siècle suivant, orne le mihrab. Le Paradis est un extraordinaire petit jardin où sont cultivées des centaines de variétés de fleurs. La promenade y est très agréable.

Le quartier des Ouled Hadef est le plus ancien de la ville. La promenade constitue un véritable enchantement : voûtes épaisses sous lesquelles passent les rues, des placettes charmantes, des zaouias et des mosquées parées de revêtement en briques… L’architecture est typique des localités du Djérid.

Le musée Dar Chraiet

Ce musée des Arts et Traditions populaires présente une reconstitution de certains aspects de la vie traditionnelle. Installé sous la coupole de Sidi Bou Aïssa, il est d’un grand intérêt. On y trouve, très bien exposé, le plan d’eau de l’oasis au XIIIe siècle. Les différentes salles représentent des moments de la vie sociale et domestique.

L’oasis de Nefta

L’endroit le plus célèbre, à Nefta, est sa somptueuse Corbeille. Les parois de cette cuvette sont abruptes et arides, hautes d’une trentaine de mètres. Au fond jaillissent de nombreuses sources grâce auxquelles pousse une végétation luxuriante de hauts palmiers abritant de beaux vergers.